9 decembre 2022 – solidarité avec les anarchistes en prison au chili

Vendredi 9 décembre, 19 heures

Soirée de solidarité avec les anarchistes enfermés dans les prisons chiliennes.

Ces dernières années de compagnonnes et compagnons anarchistes chiliens ont été accusés d’une innombrable série d’actions contre l’État et le Capital (expropriations, incendies, attaques à la dynamite et autres). De de ce fait frappés par des opérations répressives, ces anarchistes sont actuellement en prison, d’où ils et elles continuent de lutter contre les tentatives d’anéantissement psycho-physique menées par les institutions pénitentiaires.

Nous retracerons le parcours et la projectualité anarchiste de ces dernières années sur le territoire chilien, les luttes à l’intérieur de la prison, la solidarité à l’extérieur et les révoltes de rue avec une compagnonne du Réseau de solidarité avec les prisonniers anarchistes au Chili.

Pour la liberté de Monica Caballero, Marcelo Villarroel, Joaquin Garcia, Juan Aliste Vega, Francisco Solar…

La discussion sera suivie d’un repas et d’un apéritif en soutien à l’imprimerie anarchiste L’Impatience.

28 octobre 2022: Projection de “Stare into the lights, my pretties”

Projection de Stare into the lights, my pretties par Jordan Brown (2017)

anglais sous-titré en français

VENDREDI 28 OCTOBRE 2022, 18H

Nous vivons dans un monde d’écrans. L’adulte moyen passe la plupart de ses heures d’éveil devant l’écran d’un appareil. Nous sommes captivés, nous sommes littéralement accrochés à Facebook, à Google, à Instagram, à Twitter… Comment en est-on arrivé là ? Qui tire profit de cette situation ? Quel est l’impact de ces technologies sur les êtres humains et sur la société ? Que se passerait-il si l’existence humaine était réduite à la portée d’un clic ? Est-ce vraiment cela que nous voulons ?

Stare into the lights, my pretties – documentaire indépendant à but non lucratif – soulève ces questions dans une tentative de retour au monde physique réel, pour former une vision critique de l’omniprésence technologique aujourd’hui, motivée par l’intérêt économique de quelques entreprises et par la raison d’État. En abordant des questions telles que la dépendance, la « vie privée », la surveillance, la manipulation d’informations, la modification du comportement et le contrôle social, ce documentaire nous confronte tous à une question aussi simple qu’immédiate : pendant que le monde est en feu, alors que ce qui reste de l’univers sensible est en train de disparaître, détruit par un algorithme, où sommes-nous ?

Suivi par un apéritif en soutien à l’imprimerie anarchiste l’Impatience.

Anniversaire l’Impatience 4-5 Septembre 2021

Braqueurs, Expropriateurs, Pyromanes, Saboteurs passionnés, Enivrés par les vapeurs de l’essence, Imprimeurs de fausse monnaie, Lance-pierre capricieux d’enfants, on vous remercie de ne pas contribuer à la paix sociale.

Le 4 septembre, il y aura une projection à partir de 19h de deux films sur Alexandre Marius Jacob. “Pourquoi j’ai cambriolé” et “Alexandre Marius Jacob et les travailleurs de la nuit”, réalisé par Olivier Durie. La projection sera suivie d’un apéritif et d’un repas.

Le 5 septembre à partir de 17 heures, il y aura une présentation du livre “Du Feu ! Du sang ! Du poison ! Pacte avec la mort. Les anarchistes à Marseille à la fin du XIXe siècle”. La présentation, faite par les auteurs eux-mêmes, sera suivie d’une discussion. Ensuite, nous célébrerons avec un apéritif, un repas et de la musique.

21-8-2021 Samedi contre l’actualité

Samedi contre l’actualité

21 Aout, 17h-22h

Apéro à prox libre en soutien à l’Impatience

Une journée de socialisation avec de la nourriture, des boissons et de la musique. Pour la découverte de nouvelles affinités rebelles.

Contre leur monde et leur présent!

7 juin 2019 : Avec du recul, mais toujours à flamme vive

 

Retour sur des expériences de lutte d’anarchistes et d’anti-autoritaires à Bruxelles

À l’occasion du récent procès à l’encontre de compagnons et compagnonnes de Bruxelles, on propose de revenir sur quelques années un peu particulières (disons à partir de 2007) qui ont marqué l’émergence d’une présence anarchiste et anti-autoritaire, d’un foisonnement d’initiatives et d’agitations divers et variées, d’une myriade d’attaques et d’actions directes. De la solidarité avec les nombreuses mutineries dans les prisons et les centres fermés aux émeutes dans les quartiers de la capitale belge, de l’intervention dans des conflits sociaux débordant quelque peu les cadres établis à la lutte spécifique contre la construction d’un nouveau centre de rétention, de la publication de revues, la diffusion de journaux d’agitation, l’approfondissement d’un anarchisme autonome et informel, l’ouverture d’une bibliothèque anarchiste : un vent énergique de rock n roll soufflait sur les cercles subversifs à Bruxelles (et ailleurs).

16h Exposition avec journaux, coupures de presse, matériel d’archive des ces années-là
18h Présentation et discussion
Après apéro et repas en soutien à l’imprimerie

7 juin 2019 à l’imprimerie anarchiste L’impatience
45 Boulevard Pardigon, 13004 Marseille

Projection du film “Caracremada” 5/04/2019

Vendredi 5 avril  à partir de 19 heures
Projection du film Caracremada (Lluís Galter, 2010).
Ensuite il y aura de quoi manger et boire, en soutien à l’imprimerie 

Autour du film :
Ramón Vila Capdevila, né le 2 avril 1908 dans le village de Peguera, près de la petite ville Berga dans les Pyrénées catalanes, est mieux connu comme Caracremada, “visage brûlé”. Plus tard, un autre surnom lui sera donné, cette fois lié à son caractère solitaire, sauvage et têtu : Jabalí, “sanglier”. 
Ramón adhéra tres jeune à la Fédération anarchiste ibérique (FAI) de la région du Haut-Llobregat et à la Confédération Nationale du Travail, la CNT anarcho-syndicaliste. 
C’est à cette même période que remonte la présence de groupes d’action affinitaires agissant au sein même ou aux marges de la CNT : des groupes restreints d’anarchistes qui répondent les armes à la main à la terreur patronale et étatique, qui réalisent des sabotages et des attaques contre la répression, et qui remplissent à travers des expropriations les caisses de l’organisation anarcho-syndicaliste en soutien aux grèves ouvrières. 
Au début des années 1930, la CNT tentera également à plusieurs reprises de déclencher l’insurrection révolutionnaire pour proclamer le communisme libertaire, mais les soulèvements resteront locaux et seront écrasés par la répression. 
La tentative insurrectionnelle du bassin minier du Haut Llobregat en janvier 1932 eut une importance majeure mais montra aussi les dissensions qui existaient au sein de la CNT : d’un côté, ceux qui souhaitaient rester à l’intérieur du cadre républicain, misant sur la perspective d’une croissance quantitative de l’organisation et l’obtention de réformes importantes, et d’un autre côté ceux qui pensaient que les temps étaient mûrs pour une action insurrectionnelle qui, bien qu’elle pouvait échouer, allumerait en tout cas des flambeaux inextinguibles sur le chemin vers la révolution sociale. 
La logique du compromis retournera sous differentes formes et à plusieurs reprises pendant la guérrilla anti-franquiste, sans jamais croiser le chemin de Capdevila, dont le réfus de tout moyen terme restera ferme, jusqu’à sa fin.Bien qu’en 1951 la CNT ordonnait à ses militants de se retirer, Ramon Vila resta dans les bois de l’arrière-pays catalan, où il reprit la lutte en agissant pour soi-même.
Le film de Lluís Galter retrace les années de lutte acharnée et solitaire de l’anarchiste Capdevila. Caracremada est ainsi une réflexion sur la résistance libertaire au régime franquiste, à travers les yeux de celui qui en fut le dernier guerrillero actif.